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26 octobre 2009

LA PLACE DE LA FEMME DANS L'ANTIQUITE

La place de la femme dans l'antiquité est assez basse, la fonction reproductrice la distingue des hommes et place ces derniers en supériorité. La femme n'est pas citoyenne au même titre que les hommes. Elle n'a pas le droit à la parole, ni à une identité propre. Elle n'est que la fille de... Ou la femme de...

Elle reste confinée à la maison parentale et n'en sortent que lorsqu'elles se marient, la plupart du temps avec un homme plus vieux qu'elles ne choisissent pas. Elles sont mariées afin de porter et élever les enfants. Les fils sont élevés dans la famille, une fille seulement est gardée dans le foyer familial et les autres sont jetées dehors (elles sont soit recueillies par des traiteurs d'esclave ou des proxénètes).

Dans la philosophie platonicienne, la femme a en apparence un statut inférieur à l'homme: Il y a une régression, une dégénérescence de l'homme.

Dans le Timée, 90-e se sont les mâles qui sont créés par les dieux. Les lâches ont acquis un statut de femmes. Le personnage de Platon est ambigu, car dans la République il plaide pour un meilleur statut des femmes et pour qu'elles reçoivent une éducation identique aux hommes, alors faut-il sauver Platon?

Dans le Timée, il décrit le monde tel qu'il existe et ne fait que décrire la réalité. Mais encore une fois, il faut rester prudent avec la charité envers Platon.

Dans ce contexte où la femme est considérée comme un ventre, il y a un net privilège fait à l'homosexualité. Cette dernière a la réputation de procréer des idées, d'accoucher les esprits par opposition aux femmes qui accouchent des hommes. Aucune civilisation n'a accordé autant d'importance à l'homosexualité.

Pour Aristote, la femme est un monstre.

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